Boutargue un produit dont raffolent les asiatiques
La poutargue appelée également boutargue est l'un des produits phares de la gastronomie mondiale, notamment durant les fêtes de fin d'année. Elle accompagne des plats de pâtes, des salades ou est servie en apéritif. La poutargue ne cesse de susciter l'intérêt des grands chefs qui la proposent fièrement sur leurs cartes. Beaucoup pensent que la réputation de la boutargue ne dépasse pas les frontières de la Méditerranée, or cette spécialité culinaire est connue un peu partout dans le monde, où son processus de fabrication est rarement différent de celui de la Méditerranée. En Asie, la poutargue est très connue et appréciée.
À Taïwan, la poutargue est appelée 'wuyuzi'. Elle est surtout consommée dans la ville de Tungkang. La femelle du mulet est pêchée près de la ville de Lugang. Toutefois, à cause de la surpêche, les éleveurs se sont lancés dans l'élevage de mulets dans des bassins creusés à Taïwan. Les producteurs recourent souvent à l'importation des poches d'œufs de Chine continentale, des États-Unis ou du Brésil. La préparation du wuyuzi se fait en macérant les poches d'œufs dans de l'alcool de sorgho, puis en les faisant revenir délicatement à la poêle, à raison de 3 minutes par face. Sa consommation se fait en l'accompagnant de tranches de ciboule et d'une feuille de verdure, le tout enroulé dans de la galette de blé.
Cet ingrédient de luxe est également renommé au Japon, où il est appelé 'karasumi'. Très recherché, ce met coûte jusqu'à 4 fois plus cher qu'en France. Dégusté en apéritif, il est également utilisé par les chefs nippons en assaisonnement et pour la décoration de leurs plats. Techniquement, son procédé de fabrication se rapproche de celui de la Méditerranée, qui consiste à saler puis sécher les rogues. Comme partout où ce met délicat est consommé, les ressources marines sont affectées par la surpêche, poussant les producteurs japonais à se réapprovisionner en rogues auprès de fournisseurs thaïlandais ou méditerranéens.
Au pays du Soleil Levant, le karasumi est consommé tel quel en fines tranches, mais aussi en accompagnement avec du radis blanc amer ou avec du sushi chaud-froid. Le karasumi est très apprécié pendant les fêtes où il est servi avec du saké.
En Corée, la poutargue est appelée 'myeongran'. Elle est assaisonnée de poudre de piment, et est généralement servie avec du riz, avec l'altang (soupe aux œufs de poisson), ou comme apéritif avec du kimchee (plat traditionnel composé de légumes fermentés et de piments). En Corée, le myeongran a une connotation avec la fertilité, vu qu'il est préparé avec des œufs de poisson. Il est servi lors des fêtes de mariage, emballé dans des boîtes en bambou.
En Turquie, la poutargue est produite à partir de poissons pêchés dans la région du Dalyan sur la côte sud-ouest du pays.
Si vous aussi voulez tenter l'expérience et agrémenter vos plats avec de la poutargue, vous pouvez vous approvisionner auprès de producteurs tels que la Maison Mazouz, trois frères passionnés de pêche et maîtrisant la fabrication de ce met délicat. Voici le lien de leur site Web : https://boutargue-mazouz.com/. Ces spécialistes proposent la poutargue sans cire (conditionnée sous vide), avec cire et même râpée. Pour tout achat de poutargue, vous pouvez vous rendre au 145 rue Manin, à Paris (75019), ou commander en ligne sachant que la Maison Mazouz assure la livraison par coursier à Paris, et par Colissimo en France métropolitaine et dans certains pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni et Suède). Pour toute demande d'information, vous pouvez appeler au 01 40 03 65 65 du lundi au vendredi.